Ce sont là des signaux très positifs qui démontrent une reprise des activités manufacturières au Québec. Mieux encore, un peu plus d’une PME sur trois a augmenté le nombre de ses employés d’au moins 5 %.
Pour en arriver à ces résultats, les grandes entreprises ont joué un rôle clé. Ce sont nos locomotives du secteur manufacturier québécois. Le tiers des PME estime que 25 % de leur chiffre d’affaires est attribuable aux grands donneurs d’ordres.
Cette interaction permet aux manufacturiers d’ici d’accroître leur rayonnement à l’extérieur du Québec et de développer de nouveaux marchés en vendant directement à des filiales hors Québec ou via des produits qui sont exportés par ces donneurs d’ordres
Une petite ombre au tableau : le recrutement de la main-d’œuvre spécialisée. C’est une préoccupation de plus en plus constante qui s’aggrave depuis 3 ans. En période de croissance, le problème doit absolument être résolu pour éviter un ralentissement marqué des activités faute de personnel spécialisé.
L’an dernier, 3 employeurs sur 4 se montraient préoccupés, alors qu’en 2009 cette proportion était d’une entreprise sur 2.
Le STIQ est le baromètre des industriels québécois. L’organisme réalise annuellement une enquête auprès de 400 PME manufacturières québécoises pour obtenir le véritable pouls de la situation.
D’autre part, je vous invite à vous inscrire le plus tôt possible en vue de la tenue de notre 15e édition du Salon industriel de Québec. L’événement aura lieu les 2, 3 et 4 octobre prochains. En vous inscrivant en ligne, vous pourrez également avoir accès au Salon Technibois pour le même prix.
Éric Pageau Éditeur