La première entreprise à faire état de la décision est le leader français de l’ingénierie aérospatiale, le Groupe Sogeclair. Très actif en Europe, Sogeclair met l’accent sur le développement à l’étranger. À ce jour, 40 % de son chiffre d’affaires provient de l’international.
En installant sa filiale canadienne à Montréal, il se rapprochera de ses clients et créera un point d’accès vers les États-Unis, dans une perspective de croissance auprès des grandes sociétés américaines.
« Nous avons obtenu un soutien indéfectible de la part d’Investissement Québec, qui nous a organisé des rencontres avec les clients, les partenaires et les fournisseurs éventuels pendant notre phase active de prospection. Cette aide a facilité notre installation et continuera de nous orienter vers la croissance de notre entreprise », indique Yves Sagot, président de la filiale québécoise de Sogeclair.
L’entreprise prévoit recruter une cinquantaine de personnes d’ici trois ans, principalement dans le secteur de l’ingénierie.
La société Loiretech est la deuxième entreprise à annoncer son arrivée dans la grande région de Montréal. En fait, c’est à Mirabel que les activités se dérouleront, en coentreprise avec la PME québécoise Composites VCI de Saint-Lin-Laurentides.
Concepteur et fabricant de pièces, de moules de grandes dimensions en carbone et d’outils pour la mise en forme de matériaux composites, Loiretech Canada produira et commercialisera en Amérique du Nord tous ses produits à partir de ses installations de Mirabel. Une vingtaine d’opérateurs y seront employés d’ici 2016.
Au Québec, le secteur aérospatial génère plus de 42 000 emplois et regroupe un réseau de près de 200 PME. Les ventes dépassent les 12 milliards de dollars annuellement.
De son côté, Composites VCI se spécialise également dans le domaine des composites, et ses activités visent principalement la fabrication et la commercialisation de produits en matériaux composites à fort contenu en ingénierie.
« Ce partenariat est une situation gagnante pour les deux entreprises, qui accèdent ainsi à de nouveaux marchés et acquièrent de nouvelles technologies », affirme Nicolas Marceau, ministre des Finances et de l’Économie du Québec.
Une bonne nouvelle n’attend pas l’autre. Voilà que la société AHE a déclaré que Montréal allait devenir sa base d’affaires en sol nord-américain.
Distributeur de pièces destinées aux principaux fabricants de l’industrie aéronautique et spatiale, aussi bien civile que militaire, l’entreprise estime que Montréal est un choix tout désigné pour son développement à l’étranger.
« La grande région de Montréal est l’un des principaux centres aéronautiques mondiaux, et sa communauté d’affaires est vaste et dynamique. Nous avons accès à un important bassin de main-d’œuvre qualifiée, et sa situation géographique est hautement stratégique pour servir les marchés canadien et américain », soutient Gérard Ranzato, président de l’entreprise française AHE.
D’ici trois ans, l’entreprise comptera une vingtaine d’employés à ses installations montréalaises. Filiale du groupe MRC, AHE a été créée en 2000 et est reconnue par les principaux donneurs d’ordre.
La société agit comme intermédiaire entre les fabricants de pièces et les entreprises aéronautiques. Comme partenaire-distributeur, elle permet également à ses clients d’emmagasiner un grand volume de pièces et de les distribuer rapidement.
AHE représente plus de 450 fournisseurs de pièces et compte parmi ses clients les sociétés Eurocopter, Airbus, Dassault, Thales, Zodiac Aerospace, Avic et Sogerma.
En 2012, l’industrie aérospatiale québécoise se classait au 6e rang mondial pour le volume des ventes, derrière les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et le Japon.
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