De passage en Estrie, la ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine, Mme Maïté Blanchette Vézina, est fière de réitérer le soutien du gouvernement du Québec à la filière forestière.
« Je suis fière d'appuyer les acteurs clés qui stimulent l'innovation dans notre filière forestière. En soutenant financièrement des projets novateurs de transformation des produits forestiers et en encourageant la transformation des bois de qualité inférieure, nous renforçons la compétitivité de notre filière forestière et des entreprises de ce secteur d'activité névralgique pour le Québec. », a mentionné Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie−Îles-de-la-Madeleine.
Deux semaines après le dépôt du projet de loi modernisant le régime forestier, la ministre Blanchette Vézina insiste sur le fait que la modernisation du régime forestier est essentielle pour atteindre nos cibles de protection de la biodiversité, tout en assurant la pérennité de la filière forestière partout au Québec et en protégeant les communautés qui en dépendent.
« L'industrie forestière et les produits forestiers sont un secteur important de l'économie québécoise, mais aussi de notre région. Il est essentiel de soutenir les intervenants de l'industrie et ses entreprises dans leurs efforts d'innovation et de recherche de solutions. Face aux défis que vivent les communautés forestières, je suis heureux que des mesures concrètes soient mises en place par notre gouvernement. », a déclaré François Jacques, député de Mégantic.
C'est pourquoi la ministre annonce un nouvel investissement de 25,5 M$, sur trois ans, pour bonifier le Programme Innovation Bois (PIB). La ministre annonce également une aide gouvernementale maximale de 70 000 $ au Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ) pour la réalisation d'une étude sur la gestion des bois de construction, de rénovation et de démolition (CRD).
« Enfouir les résidus de construction, c'est enterrer des ressources précieuses qui pourraient être réutilisées ou valorisées. En les détournant de l'élimination, nous protégeons l'environnement, réduisons nos déchets et générons de la valeur pour les générations futures. En soutenant cette étude, notre gouvernement s'engage en faveur d'une gestion plus durable des ressources tout en stimulant l'économie locale. », a indiqué Benoit Charette, ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.
La ministre a fait ces annonces, à Lac-Mégantic, en compagnie du député de Mégantic, M. François Jacques, lors d'une visite chez Tafisa, la plus importante entreprise manufacturière de panneaux de particules en Amérique du Nord. Tafisa est une entreprise ayant déjà bénéficié du PIB.
« Nous sommes heureux de collaborer à cette étude, dont les conclusions viendront assurément alimenter et enrichir nos réflexions entourant ce chantier prioritaire pour RECYC-QUÉBEC. La réalisation de cette étude vient également se rattacher aux objectifs de notre plan d'action 2024-2026 pour le secteur de la construction, de la rénovation et de la démolition, notamment celui visant à documenter la chaîne de valeur. », a confirmé Emmanuelle Géhin, présidente-directrice générale de RECYC-QUÉBEC.
Cette somme de 25,5 M$ vient ainsi s'ajouter aux 75 M$ déjà investis depuis avril 2022 pour soutenir 83 projets d'innovation pour la transformation de produits forestiers partout au Québec. Réalisés dans différents projets de construction ou de transformation d'usines, de diversification de la production ou encore de robotisation et d'automatisation des procédés, ces investissements agissent comme un levier supplémentaire permettant d'assurer la pérennité et le développement du secteur forestier québécois.
« La foresterie est une industrie d'avenir où l'innovation est omniprésente, et nous sommes heureux de constater le soutien du gouvernement du Québec par des mesures et des actions concrètes. L'occasion est grande pour le Québec de mettre en valeur les résidus de bois de construction, de rénovation et de démolition plutôt que de les enfouir. Le bois est une ressource naturelle durable et renouvelable dont la durée de vie peut être prolongée en le recyclant et en le mettant en valeur dans des produits de longue durée, au bénéfice de l'économie de nos régions, mais également pour lutter contre les changements climatiques. », a rajouté Jean-François Samray, président-directeur général du Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ).
Un montant maximal de 70 000 $ est également accordé au CIFQ pour la réalisation d'une étude permettant de cibler les meilleures pratiques de gestion de bois de CRD en respectant les principes d'économie circulaire et de recyclage, ce qui contribuera à réduire l'impact environnemental des matières résiduelles de bois. L'étude se fera en collaboration avec des entreprises utilisant des résidus de construction, de rénovation et de démolition (mieux connus sous le vocable de bois de CRD), des centres de tri ainsi que des spécialistes du secteur de la recherche et de la transformation du bois.
« Tafisa, entreprise pionnière depuis plus de 20 ans dans la valorisation du bois recyclé postconsommation pour la production de panneaux, se réjouit de l'étude sur la gestion des bois de construction, de rénovation et de démolition menée par le CIFQ. La garantie d'approvisionnement en bois recyclé CRD du Québec contribuera à maintenir notre position de leader environnemental dans notre industrie. Nous sommes également ravis de la relance du PIB duquel nous avons bénéficié, en 2020, pour la construction de l'usine Laflèche, spécialisée dans le laquage de panneaux décoratifs uniques en Amérique du Nord. », a conclu Gino Lévesque, président-directeur général de Tafisa.