Deux financements complémentaires, respectivement 310 000 $ du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) et 476 000 $ de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), ont également été accordés dans le cadre du Programme partenarial pour la formation et l’innovation (PPFI) pour l’achat d’équipements destinés au programme d’études de conduite de machinerie lourde en voirie forestière.
Ce nouvel outil, à la fine pointe de la technologie, permettra une fois de plus de confirmer la position du CFPBJ comme leader académique en matière de formation professionnelle spécialisée. Ce faisant, les élèves fréquentant les programmes Extraction de minerai et Conduite de machinerie lourde en voirie forestière verront leurs compétences grandement bonifiées, par un nombre accru des heures d’opération de la machinerie.
« Nous avons à coeur de continuellement améliorer nos programmes de formation en nous assurant qu’ils soient les plus réalistes et dynamiques possibles », souligne Mme Sonia Caron, directrice de services et de centre. « La réalité virtuelle en formation professionnelle offre une meilleure consolidation des acquis et permettra aux élèves d’atteindre un niveau de perfectionnement, ce qui accélèrera grandement leur intégration sur le marché du travail ».
« Le marché du travail connait d’importants changements et les besoins de main-d’oeuvre qualifiée font partie des défis d’adaptation à ces réalités. Votre gouvernement est heureux d’appuyer le Centre de formation professionnelle de la Baie-James dans l’acquisition d’équipement permettant ainsi que la formation qui s’y donne soit à la fine pointe de la technologie », mentionne M. Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie.
Cette acquisition facilitera l’apprentissage de la conduite d’engins miniers pour les mines souterraines et la conduite de machinerie lourde en voirie forestière, ce qui permettra également la formation sur mesure pour les mines de surface. Grâce à cet outil, la simulation multisensorielle permettra d’expérimenter la réalité sans les dangers d’une véritable opération terrain. L’étudiant pourra s’exercer dans toute sorte de conditions allant jusqu’aux situations imprévues : crevaison, bris mécanique, feu, etc. De plus, les équipements complémentaires permettent d’effectuer, en temps réel, l’analyse de données et les modules de simulation eux-mêmes peuvent être personnalisés pour reproduire l’environnement physique réel de sites miniers partenaires.
La sécurité se trouve aussi au coeur des préoccupations du CFPBJ. « Les compétences liées à l’exécution sécuritaire du travail et à l’utilisation efficace des machines se voient bonifiées grâce à ce simulateur. Puisqu’un grand nombre d’heures de conduite peut être effectué avant d’opérer la machinerie, les risques d’accident se voient considérablement diminués », ajoute Mme Caron.
C’est toute la région Nord-du-Québec ainsi que toute l’industrie minière et forestière de l’ensemble du Québec qui bénéficieront d’un des meilleurs encadrements académiques grâce à un centre de formation et de perfectionnement à la fine pointe de la technologie. La diminution des accidents, l’économie au niveau de l’essence, la réduction des bris d’équipements et la diminution des coûts opérationnels reliés à la formation ne sont que quelques-uns des avantages du simulateur.