L’ampleur des attentes et responsabilités liées à ces exigences ne cesse de croître et peut facilement étourdir les plus expérimentés d’entre nous.
On utilise communément le terme « efficace » pour décrire un processus ou personne rencontrant les attentes, mais en fait l’efficacité n’est qu’une seule partie de l’équation.
Sans l’« efficience », atteindre un sommet de performance optimale est quasi impossible. Si votre objectif ultime est d’atteindre ce sommet de performance, vous devrez joindre ces deux principes pour assurer votre réussite.
Comparons les deux principes :
Donc, pour travailler de façon efficace, on doit avoir une gestion, un processus ou un système efficient. Ces deux principes sont inévitablement complémentaires.
Lorsque l’on complète l’analyse d’efficacité d’une opération, il est essentiel de prendre conscience de l’efficience de celle-ci. L’efficience est une part importante du processus qui assurera que votre opération soit efficace et rentable.
Prenons pour exemple la tâche de construire une charpente de bois. Pourquoi ne pas utiliser une masse pour planter vos clous? La masse peut réaliser la tâche tout aussi efficacement qu’un marteau ? Quelle sera la conséquence sur votre ressource énergétique (vos muscles dans ce cas) ?
Le résultat est pourtant simple : vous serez plus fatigué par l’énergie dépensée inutilement (soit inefficient) en utilisant la masse que si vous aviez sélectionné l’outil adéquat.
Cet exemple peut sembler très élémentaire, mais si on vous annonçait que ce type de pratique était courant dans notre industrie ?
Saviez-vous que les compresseurs d’aujourd’hui consomment près de 89% moins d’énergie que ceux utilisés dans les années 20 ?
Malgré les importantes améliorations technologiques permettant aux compresseurs une meilleure efficience énergétique, il n’en demeure qu’un compresseur incorrectement sélectionné pour une application ne pourra jamais performer à la hauteur des attentes.
Il faut savoir que la consommation énergétique représente généralement le principal coût du cycle de vie d’un compresseur.
Donc pourquoi utiliser un compresseur moyenne pression sur une application basse pression ? Ceci consiste à un gaspillage injustifiable d’énergie. N’est-ce pas la même situation qu’utiliser une masse au lieu d’un marteau ?
Ce type de « diachylon » opérationnel est commun et parfois la seule option disponible lorsque les finances ou fonds d’investissements sont limités.
Mais lorsque l’on en fait l’analyse, les coûts opérationnels engendrés par ce type de modifications « inefficientes » sont souvent plus importants que si l’outil adéquat avait été mis en place.
Prenez l’exemple cité ci-dessus : pourquoi ne pas remplacer le compresseur moyenne pression par un équipement plus approprié tel un compresseur à vis ou turbo basse pression ?
Choisir le bon outil dès le départ peut réduire significativement la consommation énergétique (près de 30% dans ce cas!) et procurer un retour rapide sur l’investissement !
En conclusion, le cœur de toute optimisation ou innovation durable réside dans l’efficience des méthodes qui la supporte et dans l’efficacité d’une entreprise à développer un produit supérieur sans sacrifice de qualité ou de l’environnement.
Pour plus d’information:
Atlas Copco Compresseurs Canada Marie-Josée Quessy Directrice de produits / Spécialiste développement des affaires Produits basse pression
30, Montrose, Dollard-des-Ormeaux, Québec, Canada H9B 3J9 Tél. : 514-464-7095 marie-josee.quessy@ca.atlascopco.com